Une série d’étapes précède la mise sur le marché d’un produit cosmétique. Elle consiste en des analyses, des tests ayant pour but d’évaluer la qualité du produit. Pour ce faire, de nombreuses démarches s’effectuent afin d’assurer sa conformité avec la réglementation en vigueur. Nous vous présentons les dernières étapes précédant la commercialisation des produits cosmétiques.
L’analyse des produits cosmétiques par un laboratoire cosmétique
Avant la phase de commercialisation, il est indispensable de procéder à une analyse complète de vos produits cosmétiques. À cet effet, la réalisation d’un challenge test et d’analyses physico-chimiques, de nanomatériaux sont nécessaires. Elles relèvent de l’expertise et de la qualification d’un laboratoire d’analyses cosmétiques.
Il vous faut avoir recours à un centre spécialisé, ayant l’expérience requise et engagé dans l’exécution de cette tâche. Les laboratoires cosmétiques les plus qualifiés exploitent des technologies inventives en conformité avec l’exigence du marché. Ils vous proposent également des solutions dans des délais réduits, favorables au développement de votre marque. Les analyses de type microbiologique visent à :
- dénombrer des colonies de micro-organismes tels que : les bactéries mésophiles, les moisissures, les levures,
- détecter la présence de germes pathogènes comme les salmonelles, les Escherichia coli, les staphylocoques,
- contrôler la qualité microbiologique de l’eau utilisée pour la fabrication des produits cosmétiques et celle des matières premières.
Elles permettent d’évaluer la propreté microbiologique des produits à commercialiser. Quant aux analyses physico-chimiques, elles concernent les ingrédients et les principes actifs impliqués dans leur élaboration : conservateurs, vitamines, substances allergènes, indices lipidiques. Les paramètres physiques comme la température, le pH, la viscosité, la densité ne sont pas en marge des éléments à contrôler.
De plus, des essais de types dermatologiques ou cliniques se font. Ceci est favorable à la détermination du degré de tolérance de la peau aux produits cosmétiques. Tous les paramètres évalués doivent être conformes à des normes spécifiques. Ce n’est qu’ainsi que vous aurez carte blanche pour mettre votre création sur le marché.
L’établissement du Dossier d’Information du Produit (DIP)
Ce dossier doit rendre compte de tous les détails en rapport avec votre produit cosmétique. Plus explicitement, il doit y figurer sa description détaillée, un rapport attestant de sa sécurité pour les consommateurs. Vous devez y décrire la méthode employée pour le fabriquer, y mentionner les preuves de son efficacité. Cette description s’accompagne d’une déclaration marquant la conformité avec les Bonnes Pratiques de Fabrication. Toutes informations complémentaires liées aux diverses expérimentations pratiquées avec votre produit cosmétique complètent la liste.
Le DIP se conserve pendant 10 ans à compter de la date de mise sur le marché du produit. Il peut se présenter sous une forme électronique ou sous un quelconque autre format. Sa rédaction se fait dans une langue accessible et compréhensible aux autorités devant l’avoir à disposition dans leurs archives.
La création des étiquettes et la désignation d’une personne responsable
Après la certification de la qualité de votre produit cosmétique, vous devez y joindre une étiquette appropriée. Celle-ci doit présenter des mentions spécifiques : la liste des composantes, la contenance, le mode d’emploi, sa fonction, le numéro de lot. La date de péremption, le pays d’origine (made in) ainsi que l’adresse de la personne responsable.
Concernant ce dernier point, ça peut être une personne physique ou morale appartenant à la CE. Vous pouvez en avoir le titre ou alors procéder à une désignation. Dans ce cas, un importateur, un distributeur ou une tierce personne peut en assumer la charge. La personne responsable doit remplir des obligations pour assurer la bonne marche de la commercialisation du produit cosmétique.