Un rapport d’étonnement permet de porter un regard neuf sur la vie d’une entreprise. Cette nouvelle pratique consiste à demander à un nouveau venu son appréciation générale sur la situation de l’entreprise. En effet, de nombreuses entreprises commencent à intégrer cette pratique afin de créer un nouvel environnement plus constructif pour promouvoir le développement. Néanmoins, les nouveaux salariés doivent maîtriser la rédaction d’un rapport d’étonnement pour décrire leurs impressions.
Qu’est-ce qu’un rapport d’étonnement ?
Un rapport d’étonnement est un outil de communication qui permet au nouveau salarié de partager ses premières impressions sur la vie d’une entreprise. D’une manière générale, le nouvel embauché est invité à faire part de ses analyses et de ses sujets d’étonnement. Il s’agit d’une description de tout ce qui l’étonne ou l’impressionne dans la société, durant les premières semaines suivant son embauche. Un rapport d’étonnement a pour objectif de porter un regard neuf sur la vision globale de l’entreprise.
Comment faire un rapport d’étonnement ?
Avant de rédiger le rapport, il faut retrouver des exemples de rapport d’étonnement. Grâce à ces modèles, les nouveaux employés peuvent mieux décrire leurs impressions qui doivent se baser sur l’encouragement, les critiques, les précisions et la créativité. De même, le rapport d’étonnement doit être bien structuré, tel qu’un journal de bord. Dans tous les cas, il est toujours préférable de se référer à un exemple rapport d’étonnement.
Des exemples de rubriques à insérer dans votre rapport d’étonnement
Voici quelques exemples de rubriques que vous pouvez intégrer dans le corps de votre rapport :
- Le processus de recrutement ;
- L’entretien de recrutement ;
- La formation des nouveaux employés ;
- Le parcours d’intégration ;
- Les valeurs de l’entreprise ;
- La culture d’entreprise ;
- L’ambiance et l’espace de travail au sein de l’entreprise ;
- La relation entre le manager et le managé ;
- Le fonctionnement de l’entreprise ;
- L’environnement global de l’entreprise.
La rédaction du rapport d’étonnement
A priori, le rapport d’étonnement se fait en trois étapes. Dans la première étape, le nouveau salarié doit bien structurer le rapport tout en suivant les consignes de rédaction. Il doit maîtriser les objectifs principaux d’un rapport d’étonnement. Quant à la deuxième étape, il est important de préciser dans la rédaction que chaque collaborateur est libre de formaliser son rapport. La dernière étape consiste à présenter le rapport au manager. Il faut noter que la restitution se fait généralement pendant une réunion extraordinaire entre le salarié et le manager. En tout cas, il serait préférable de voir un exemple type de rapport d’étonnement avant la rédaction du rapport.
Quelques consignes à suivre
Le rapport d’étonnement est un document qui permet au nouveau collaborateur (en période d’essai, en CDI, en CDD ou par intérim) de décrire ses impressions en général, depuis le premier jour de son arrivée à l’entreprise. Ainsi, il est libre de partager ses émotions, ses appréciations ou ses appréhensions dans son nouvel environnement de travail. Il faut noter que le rapport d’étonnement doit toujours être cohérent et précis.
Rapport d’étonnement : quelle forme utiliser ?
En principe, le nouvel embauché doit toujours rédiger son rapport de manière formelle et constructive. Même si la méthode est variée, le rapport écrit doit être clair et évident, afin que les managers puissent comprendre votre point de vue. Cependant, faites attention au ton utilisé, car il sera adressé directement au tuteur. D’ailleurs, le but est de rédiger des remarques constructives, sans jugement infondé.
Quand établir un rapport d’étonnement ?
En général, le processus commence dès l’intégration des nouveaux employés au sein de l’entreprise. En outre, durant les premiers jours, un formulaire appelé « note d’étonnement » peut leur être remis afin qu’ils puissent partager leurs premières impressions. Le rapport d’étonnement doit être remis au manager dans les semaines qui suivent leur intégration.
L’objectif et les avantages du rapport d’étonnement
Cette pratique offre certains avantages importants, aussi bien pour l’employeur que pour l’employé. En effet, pour le manager, le rapport d’étonnement lui permet de remettre en question la vie de l’entreprise, afin d’assurer son développement. Grâce à ce document hyper constructif, l’employeur a la possibilité de repérer des idées innovantes et des idées nouvelles qui n’ont jamais été soulevées depuis. Quant au collaborateur, à part évaluer l’intégration, ce document permet de consolider son lien à la société qui vient de l’embaucher. De plus, un rapport d’étonnement permet au nouveau collaborateur de connaître les enjeux de l’entreprise et de faciliter son intégration au sein des services.
Ce qu’il faut faire après la rédaction du rapport : présentation et analyse
Il est important de savoir qu’un rapport d’étonnement doit être suivi d’une présentation orale par le nouveau salarié. Cette séance de présentation se déroule auprès des managers et des Ressources Humaines. Elle a pour but d’améliorer le fonctionnement de l’entreprise et les conditions de travail des salariés. D’autre part, l’analyse du rapport d’étonnement vise à rédiger un rapport où les salariés peuvent exprimer leur interprétation ou leur ressenti vis-à-vis de l’entreprise.
A qui s’adresse un rapport d’étonnement ?
Globalement, le rapport d’étonnement vise à apporter certaines observations précises sur l’ensemble des services RH de l’entreprise. Ainsi, le rapport d’étonnement s’adresse à toute l’équipe des RH et au manager de l’entreprise. Grâce à leurs expériences et leurs compétences, les managers sont en mesure de donner une analyse précise et juste de la situation de l’entreprise.
Qui doit écrire un rapport d’étonnement ?
D’une manière générale, le rapport d’étonnement doit être réalisé par tous les collaborateurs, tout de suite après leur intégration. Les alternants et les stagiaires peuvent également rédiger un rapport d’étonnement. En effet, s’il est rédigé par un stagiaire, il permet aussi de déterminer certaines failles dans la communication et l’organisation de la société.