La taxonomie verte de l’Union européenne est un système basé sur le classement des entreprises en fonction de leur impact sur l’environnement. Elle a été instaurée par l’UE dans le principal but d’atteindre la neutralité climatique et d’instaurer une économie durable d’ici à 2050. En effet, la taxonomie est désormais prise en compte en matière d’investissement responsable. C’est pourquoi les entreprises ont tout à gagner en prenant les mesures nécessaires pour obtenir le label « vert » selon les critères de la taxonomie européenne. Cela est possible grâce à des solutions telles que celle pour une taxonomie verte sur kshuttle.io. On vous explique les points essentiels à connaitre sur cette classification et les enjeux du développement durable.
Comprendre la taxonomie européenne
Présentation de la taxonomie verte sur kshuttle.io
La taxonomie verte de l’Union européenne permet de classifier des organisations en fonction de leurs activités, durables ou non sur le plan environnemental. Elle est applicable depuis 2018 et permet de mobiliser des solutions de financement durable pour les entreprises soucieuses de leur impact environnemental. Afin de s’aligner, les entreprises peuvent se tourner vers des solutions, telles que la taxonomie verte sur kshuttle.io et être en conformité avec les règlementations en vigueur. Les critères d’éligibilité pour la taxonomie sont fixés par des experts indépendants. Pour pouvoir être intégrée à la taxonomie européenne, une activité doit contribuer au minimum à l’un des objectifs environnementaux suivants :
- l’atténuation du changement climatique ;
- l’utilisation des ressources aquatiques et marines de manière durable (ressources naturelles) ;
- la prévention et le contrôle de la pollution ;
- l’adaptation au changement climatique ;
- la protection et la restauration des écosystèmes et de la biodiversité.
Pourquoi intégrer la taxonomie de l’UE ?
Les organisations qui ne sont pas alignées sur la taxonomie ne peuvent passer à l’économie durable et risquent de se voir refuser les financements nécessaires au développement de leurs activités. Les critères de la taxonomie verte sont établis par des données scientifiques vérifiables et pertinentes. Elles risquent également de faire l’objet de greenwashing de la part des consommateurs, à cause du manque de transparence. Cependant, les défis de la taxonomie verte face au manque de règlementations sont nombreux.
Comment la taxonomie verte mobilise-t-elle les investissements privés vers des activités durables ?
La réorientation des investissements vers des activités durables et transparentes sur l’aspect environnemental est fortement encouragée par la taxonomie verte. Pour ce faire, les investisseurs doivent être en mesure de savoir si un actif est durable. C’est la raison pour laquelle un référentiel commun a été publié par le TEG (Groupe technique d’experts sur le financement durable) et la Commission européenne en mars 2020. Ainsi, une certaine partie du plan de relance européen destiné à lutter pour la protection de l’environnement sera injectée dans des activités économiquement durables et respectueuses de l’environnement. Soixante-dix activités économiques sont évaluées, permettant par conséquent aux institutions financières de déterminer avec précision quelle est la part verte de leur portefeuille liée à la transition écologique de l’Europe. La taxonomie verte est une sécurité supplémentaire pour les investisseurs, car ils ont une meilleure connaissance des risques liés à leur investissement. C’est un grand pas réalisé en matière de financement durable, parce que la transition verte (bas-carbone) requiert la mobilisation de capitaux allant jusqu’à un milliard d’euros entre 2021 et 2027 pour réussir.