La livraison à domicile est un secteur qui enregistre une croissance annuelle à deux chiffres, mais qui fait en même temps l’objet de vives critiques pour ses coûts et la précarité du travail. Entre coûts de service et perspectives de marché, un voyage à travers les lumières et les ombres de la livraison de repas pour les restaurateurs.
Comme tous les autres domaines, les commandes en ligne de repas sont en hausse et de plus en plus de personnes se tournent vers la facilité de ce service. Comme on le voit avec les livraisons de vêtements, mais aussi de produits CDB en ligne, opter pour un service simple et rapide est la norme !
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Une nécessité, une opportunité, un défi
Alors que la plupart des Français sont coincés chez eux, l’un des rares sons que l’on entend dans la rue est celui des vélos des cyclistes, une catégorie de travailleurs qui n’ont jamais vu leur activité s’arrêter. Se précipitant dans les rues silencieuses, sonnant aux portes de nos maisons armés de masques et de gants, ces livreurs 2.0 sont ceux qui ont permis aux restaurants de rester tant bien que mal ouverts, seule forme de restauration autorisée.
Les mois de confinement ont été difficiles, ce qui nous a, entre autres, rappelé l’importance de la digitalisation dans divers secteurs, dont la restauration.
Selon une enquête, plus d’un tiers des personnes interrogées, 34 %, se sont tournées pour la première fois vers un service de livraison de nourriture numérique pendant le confinement. Un fait qui est le miroir d’un besoin contingent, certes, mais aussi d’une tendance qui ne montre aucun signe d’arrêt.
Selon les données recueillies, rien qu’en 2024, 41,2 % des Français ont commandé un repas via l’une des plateformes de livraison de nourriture.
Toutes les plateformes ne sont pas égales
Deliveroo, Uber Eats… Mais pas seulement ! Il est tout d’abord important de faire la distinction entre les entreprises qui se positionnent uniquement comme intermédiaires entre le restaurant et le consommateur, sans pour autant fournir un service de livraison et celles qui incluent au contraire la logistique avec leur propre réseau de livreurs, la plupart d’entre eux.
Cette première différence affecte directement le pourcentage de commission des différentes plateformes, qui varie considérablement : on parle d’un chiffre compris de 10 % à 20 % de la commande pour une société motivée par la nécessité pour le restaurateur d’avoir son propre livreur, arrivant à une fourchette qui oscille de 19 % à 25 % (dans certains rapports on parle même de 35 %) pour des services tels que Deliveroo et Uber Eats.
Dans les deux cas, il s’agit de pourcentages incluant les frais de communication, de promotion et de conseil en fonction des données collectées.
À qui cela profite-t-il ?
Des prix très élevés donc, que face aux avantages indéniables offerts par la livraison tels que la réduction des coûts administratifs, l’élargissement de sa clientèle et l’augmentation générale de son chiffre d’affaires, selon les estimations de 2024, on parle de 850 millions de plus entrés dans les caisses des restaurants, la commodité de ces services doit être évaluée de temps à autre par les opérateurs individuels, également en fonction de leur propre volume d’affaires et des offres proposées par les services individuels.
Ce que l’on peut dire avec certitude, c’est qu’en général, s’appuyer sur ces plateformes est sans aucun doute plus pratique pour ceux qui opèrent dans des villes peuplées avec un nombre élevé de livraisons.
L’avenir : la durabilité
Le monde de la livraison de nourriture connaît une telle accélération ces dernières années qu’il ne manque certainement pas d’idées, de prototypes et de nouvelles solutions pour répondre aux problèmes de réduction des coûts et de durabilité environnementale.
Optez pour les livraisons « multi-purposes » ? On parle ici de vous faire livrer aussi bien des vêtements que vos plats ou votre huile de CBD JustBob ! le but : maximiser le trajet réalisé par le livreur avec un maximum de produits !
Si d’un côté, en effet, les livreurs contribuent à réduire la pollution due à l’utilisation principale du vélo dans les livraisons, il est également vrai que les emballages sont souvent en plastique et ne sont pas ensuite éliminés correctement par le client final.
Rien qu’en Chine, en 2024, on estime à 2,2 milliards de tonnes le nombre de déchets causés par les livraisons à domicile. À ce jour, le problème de la pollution liée à la livraison de nourriture est toujours d’actualité.
